Pendant que le centre de l'Italie tremblait encore sous les répliques du séisme de lundi dans les Abruzzes, des équipes militaires grecques et turques spécialisées participaient ensemble mercredi à Ankara à un exercice de recherche et de sauvetage en situation de tremblement de terre.

Les deux voisins, traditionnellement rivaux, s'étaient rapprochés pour s'aider l'un l'autre à la suite de séismes meurtriers en Grèce et en Turquie en 1999. Ceux qui avaient frappé l'ouest d'Istanbul avaient fait plus de 18 000 morts. Depuis, les géologues exhortent Ankara à détruire 50 000 bâtiments et à en renforcer des centaines de milliers d'autres qui s'effondreraient sans doute à Istanbul en cas de nouveau séime. Des scientifiques estiment qu'Istanbul subira probablement un tremblement de terre d'une magnitude d'au moins 7 degrés dans les 30 prochaines années.

Lors de l'exercice turco-grec de mercredi, le scénario retenu a été celui d'un séisme de magnitude 7,4 en Turquie, selon le commandant Ali Ulker des Forces spéciales turques de sauvetage. Deux exercices similaires ont eu lieu depuis 2006.