Le droit de grâce du président américain est «total», a déclaré Donald Trump, samedi.

Cette déclaration survient alors que se poursuivent les enquêtes au sujet d'une possible ingérence russe dans l'élection présidentielle de l'an dernier.

M. Trump a écrit sur son compte Twitter: «si tous s'accordent sur le droit total de grâce du président, pourquoi y songer alors que les seuls crimes (commis) sont les fuites contre nous. FAUSSE NOUVELLE».

Le Washington Post a récemment publié un article faisant état de la demande de M. Trump sur l'étendue de son droit de grâce. Peut-il accorder son pardon à ses collaborateurs, à ses proches ou à lui-même, relativement à l'enquête sur l'ingérence russe ?

Le président a dénoncé les fuites concernant cette enquête. Il a exhorté les autorités judiciaires du pays à intenter des poursuites contre ceux qui les propagent.

Il soutient qu'aucun crime n'a été commis.

Un avocat de M.Trump, Jay Sekulow, a nié que le président ait discuté de son droit de grâce avec son équipe juridique extérieure.

Plusieurs autres sujets ont semblé occuper l'esprit du président au cours de la journée.

Alors que la majorité des gens préfèrent profiter du week-end pour oublier leurs tracas, Donald Trump, lui, semble vouloir s'en servir pour alimenter sa journée. Samedi matin, il a écrit une série de 10 micromessages sur Twitter, s'exprimant sur son droit de grâce, son ancienne adversaire Hillary Clinton, son fils Donald, la réforme des soins de santé, le porte-avions USS Gerald Ford, le procureur général, etc.

La semaine prochaine, un fils du président, Donald Trump fils, son gendre et conseiller, Jared Kushner et son ancien président de campagne, Paul Manafort, doivent témoigner devant le comité sénatorial chargé d'enquêter sur l'affaire russe.