Le candidat républicain à la Maison-Blanche Mitt Romney a évoqué mardi, 11 ans après les attentats du 11-Septembre, ses souvenirs de ce jour-là, se remémorant avoir été frappé par «l'odeur de guerre» qui régnait à proximité du Pentagone, touché par les attaques.

Le 11 septembre 2001, Mitt Romney se trouvait à Washington pour une rencontre avec des élus autour de l'organisation des jeux Olympiques d'hiver de Salt Lake City, qu'il surpervisait.

«Quelqu'un est entré en trombe dans notre bureau (à proximité de la Maison-Blanche, ndlr) et nous a dit qu'un avion s'était écrasé sur le World Trade Center. J'ai allumé la petite télévision sur notre bureau et j'ai vu avec effroi les flammes et la fumée s'échapper de la tour Nord», a-t-il raconté lors d'un discours prononcé mardi à Reno, dans le Nevada.

Après avoir appelé son épouse Ann, il voit en direct un autre avion percuter la deuxième tour du World Trade Center et assure avoir alors pris conscience qu'il s'agissait «d'attentats terroristes».

Partant ensuite pour la Virginie voisine, il traverse le fleuve Potomac. «L'autoroute sur laquelle je me trouvais passait à quelques centaines de mètres du Pentagone, qui avait depuis été lui aussi attaqué. Les voitures étaient à l'arrêt au milieu de la chaussée, les gens en étaient sortis, regardant horrifiés» ce qui était arrivé, a poursuivi l'adversaire de Barack Obama pour la présidentielle du 6 novembre.

«Je sentais le carburant qui brûlait, avec le béton et l'acier. C'était l'odeur de la guerre, quelque chose que je n'aurais jamais imaginé sentir en Amérique», a-t-il conclu.

Dans son discours prononcé devant l'Association américaine des gardes nationaux, Mitt Romney a également rappelé son opposition à des coupes drastiques dans le budget de la défense.

Le départ des troupes américaines d'Afghanistan, planifié pour fin 2014, «ne peut pas et ne doit pas servir d'excuse pour tailler dans nos forces avec des coupes budgétaires dévastatrices», a-t-il martelé.