Des étudiants chinois utilisent des faux passeports étrangers pour intégrer plus facilement des universités prestigieuses de Chine et ignorent parfois le nom de la capitale du pays dont ils se disent ressortissants, a rapporté mercredi un média officiel.

Des étudiants chinois utilisent des faux passeports étrangers pour intégrer plus facilement des universités prestigieuses de Chine et ignorent parfois le nom de la capitale du pays dont ils se disent ressortissants, a rapporté mercredi un média officiel.

Les grandes universités chinoises, où les concours d'entrée sont ultra sélectifs, proposent des tests d'admission moins exigeants pour les étrangers à un moment où la Chine souhaite ouvrir ses universités sur le monde, a expliqué Zheng Ruoling, professeur à l'Université de Xiamen (est), cité par le Global Times.

Les faux passeports peuvent être achetés pour 200 000 yuans (20 300 euros) et sont souvent délivrés seulement quelques mois avant l'examen, a indiqué le quotidien en anglais.

«L'imposteur typique ne peut pas parler sa «langue maternelle» ni donner le nom de la capitale de son pays», poursuit le quotidien.

Le Ministère de l'Éducation a réagi par une nouvelle mesure, et exige notamment des étrangers qu'ils détiennent leur passeport depuis au moins quatre ans.

L'article ne précise pas le nombre annuel d'étudiants admis dans les universités chinoises sous une nationalité falsifiée, généralement de pays d'Asie du Sud-Est, d'Amérique du Sud et même d'Afrique.

Par ailleurs, des étudiants chinois han --l'ethnie majoritaire en Chine-- ont prétendu appartenir à l'une des 55 minorités ethniques, afin de recevoir un bonus de 20 points au concours national de l'enseignement supérieur.