Les autorités mexicaines ont appliqué mardi des mesures d'urgence environnementale à Mexico, pour la deuxième fois en un mois, interdisant à 40% des véhicules de circuler, une opération qui a déjà coûté plus de 300 millions de dollars selon la Chambre de commerce.

Déjà mi-mars, la forte concentration d'ozone dans cette métropole de 21 millions d'habitants, où circulent 5,5 millions de véhicules, avait conduit les autorités locales à activer la phase I du plan d'urgence environnementale, pour la première fois en 13 ans.

Pendant quatre jours la circulation avait été limitée.

Puis à partir du 5 avril, un programme interdisant la circulation de 20% des voitures a été mis en place, jusqu'au 30 juin.

Mais ces restrictions représentent un coût financier pour les habitants et les commerces, évalué mardi dans un communiqué à «environ 5,4 milliards de pesos», soit 308 millions de dollars, par la Chambre de commerce de la capitale.

Les commerçants ont demandé aux autorités d'élargir les options de transport public, qui se sont pour l'instant révélées insuffisantes.

Ils ont aussi dénoncé la «corruption» existant dans les centres de contrôle technique, qui permettrait de laisser circuler des voitures trop polluantes.