Le chef de l'État vénézuélien a assuré mardi que son pays souhaitait atteindre «la paix» avec la Colombie «coûte que coûte», à son arrivée à Santa Marta, Colombie où il doit se réunir avec le président colombien Juan Manuel Santos pour résoudre la crise entre leurs pays.

«Colombie, je viens te réitérer mon amour éternel», a dit Hugo Chavez peu après son arrivée vers 13h20 locales dans ce port caribéen situé à 950 km au nord de Bogota.

«Nous voulons construire la paix entre nous, coûte que coûte», a-t-il déclaré. «Vive la Colombie, vive le Venezuela, vive la paix entre nous».

Le président vénézuélien, à qui ont été rendus des honneurs militaires, avait auparavant offert un bouquet de fleurs à la ministre colombienne des Affaires étrangères Maria Angela Holguin, venue le recevoir.

Il a également souhaité un bon anniversaire à son homologue Juan Manuel Santos qui a 59 ans mardi.

Le Venezuela a rompu le 22 juillet ses relations diplomatiques avec la Colombie, après la présentation à l'Organisation des États américains (OEA) par Bogota de documents censés prouver la présence «active» en territoire vénézuélien de quelque 1 500 membres de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes).

Caracas avait jugé ces documents mensongers et estimé que ce geste montrait les intentions «guerrières» du président sortant colombien Alvaro Uribe.

Dans son discours d'investiture samedi, Juan Manuel Santos, a souhaité un «dialogue franc et direct» avec le Venezuela pour résoudre cette crise.

Mardi, à son arrivée à Santa Marta, il a assuré que la Colombie fera «tout ce qui est à sa portée» pour rétablir ses relations diplomatiques avec le Venezuela.