L'ex-otage des Farc Ingrid Betancourt a déclaré dimanche à une radio colombienne qu'elle pensait que la guérilla marxiste et le gouvernement du président colombien Alvaro Uribe cherchaient un moyen de dialoguer.

«J'ai parlé avec beaucoup de gens et j'ai la sensation que la guérilla des Farc cherche à prendre contact avec le monde extérieur», a-t-elle déclaré à Radio Caracol, qui a diffusé ses déclarations dimanche soir.

La Franco-colombienne libérée le 2 juillet après six ans de captivité, a ajouté que le président colombien Alvaro Uribe, avec qui elle s'est entretenue mi-septembre à New York, était «disposé à ouvrir des espaces», de dialogue avec les rebelles.

Encore 29 otages dits «politiques» -- c'est-à-dire échangeables contre des prisonniers -- sont retenus par la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).