«Pourquoi Tiger est-il une histoire mais pas Sandra?» Le critique des médias du Washington Post Howard Kurtz pose cette question dans cet article à propos de l'histoire de l'actrice Sandra Bullock, dont le triomphe aux Oscars est suivi par une série de révélations humiliantes sur les infidélités de son mari, Jesse James, animateur d'une émission de télé-réalité sur la chaîne Spike TV et pdg de West Coast Choppers. Tout le monde en parle aux États-Unis, mais le Post n'a consacré qu'un paragraphe à cette histoire dans son édition papier et le New York Times n'en a même pas encore fait mention. Comme Kurtz ne répond pas à sa question, je vous invite à le faire.

Quant à Michael Wolff, chroniqueur au Vanity Fair, il réfléchit ici sur la place du journalisme à potins. Je le cite dans le texte :

But I don't think this is necessarily about schadenfreude and class resentment (the nobodies versus the somebodies); I think that this is also about a need to know. What did Sandra Bullock see in this guy? How did they conduct their relationship? It seemed weird-so it's good to know it was weird (and we're not crazy). But this need to know isn't only for low and vile and scurrilous reasons. The need to know comes from everybody's relationships being mired in the same sorts of confusion as the Bullocks' and the Edwards' and Woods' relationships.