Le mouvement «Occupons Wall Street», qui rêve à un automne américain semblable au printemps arabe, prend de l'ampleur et s'étend désormais à plusieurs villes, dont Chicago, Los Angeles, Boston et Washington, peut-on lire aujourd'hui dans des articles publiés par le New York Times et le Washington Post (ici et ici).

Né le 17 septembre dans le quartier financier de New York, le mouvement proteste notamment contre la collusion entre la finance, la politique et les grandes entreprises. Ses détracteurs, dont la page éditoriale du New York Post, dénoncent la complaisance et la confusion de ses participants.

Ses défenseurs, dont l'ancien correspondant de guerre du New York Times Chris Hedges, voit dans ce mouvement «l'incarnation physique de l'espoir» face à un système politique et financier corrompu. D'autres observateurs, dont Michael Scherer de l'hebdomadaire Time, se demandent si «Occupons Wall Street» deviendra «le Tea Party de la gauche».