C'est l'expression qu'utilise le New York Times pour qualifier la décision de Donald Trump d'accepter l'invitation de Kim Jong-un de le rencontrer d'ici fin mai pour discuter du programme nucléaire nord-coréen.

Comme le souligne le quotidien, aucun président américain en fonction n'a jamais rencontré un dirigeant nord-coréen. Le président américain avait lui-même écarté la possibilité de pourparlers directs avec celui qu'il a surnommé le «petit homme-fusée», à moins que la Corée du Nord n'accepte de s'engager vers une dénucléarisation.

L'invitation de Kim Jong-un et la réponse de Donald Trump ont été annoncées ce soir par le conseiller pour la sécurité nationale du président sud-coréen Moon Jae-in, qui s'est adressé aux médias à l'extérieur de la Maison-Blanche après avoir rencontré le président américain.

S'agit-il d'une véritable percée diplomatique ou d'un piège à con? Le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants exhorte Donald Trump à la prudence. «Le régime nord-coréen a utilisé les pourparlers et les promesses vides pour soutirer des concessions et gagner du temps», a déclaré le représentant républicain de Californie Ed Royce. «Nous devons rompre avec cette tradition.»