La Maison Blanche a indiqué jeudi que les États-Unis poursuivaient le réexamen de leurs relations avec la Russie mais qu'il était «prématuré» d'envisager à ce stade des sanctions américaines contre Moscou dans le cadre du conflit en Géorgie.

«Nous réexaminons nos relations avec la Russie à la lumière de la situation en Géorgie, mais il est prématuré de parler de mesures que les États-Unis pourraient ou ne pourraient pas prendre», a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.

«Notre attention se porte d'abord sur la fourniture d'une assistance humanitaire aux habitants de Géorgie et sur le respect par la Russie de l'accord de cessez-le-feu», a ajouté le porte-parole de la Maison Blanche.

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, dont le pays assure la présidence de l'UE, a déclaré jeudi à Paris que des «des sanctions sont envisagées, et bien d'autres moyens», contre la Russie par les pays européens qui se réuniront en sommet extraordinaire lundi sur la crise géorgienne.

C'est la première fois que Paris évoque la possibilité de sanctions contre Moscou dans cette crise.