Pékin était noyé dans la brume vendredi à deux semaines du coup d'envoi des jeux Olympiques dont elle est l'hôte, avec un indice officiel de «pollution légère».

«Parfois, c'est embrumé mais en fait la qualité de l'air est bonne», a toutefois assuré à l'AFP Sun Weide, un porte-parole du Comité d'organisation des Jeux de Pékin (BOCOG).

«Après dix ans d'efforts (pour améliorer la qualité de l'air), nous sommes confiants. Nous avons mis en place un programme pour assurer un air pur pendant les Jeux», a-t-il ajouté.

Le plan air pur a été accéléré le week-end dernier avec la mise en place d'un système de circulation alternée, après avoir retiré des routes de la capitale 300 000 véhicules trop polluants, et avec de nouvelles fermetures d'usines autour de Pékin.

Mais dès mercredi, le traditionnel halo gris est retombé sur la ville et vendredi l'indice de pollution avoisinait les 130, considéré comme un seuil de «pollution légère».

L'indice était tombé à environ 65 dimanche dernier, au premier jour des restrictions de circulation.

Du Shaozhong, chef adjoint du Bureau de protection de l'environnement de Pékin, a affirmé vendredi à la presse que l'émission des principaux polluants dus à la circulation, comme le dioxide de carbone, avaient baissé de 20% depuis le 1er juillet.

L'an dernier Jacques Rogge, le président du Comité international olympique, n'avait pas exclu un report des épreuves d'endurance en cas de pollution trop élevée.

Le double champion olympique (10.000 m) éthiopien Haile Gebreselassie a pour sa part renoncé au marathon des JO de Pékin, en raison de «l'humidité et la pollution», mais reste retenu pour le 10.000 m.