Le célèbre acteur et cinéaste américain Robert Redford entend porter à l'écran une partie de l'histoire du joueur de baseball Jackie Robinson, dès que son prochain projet aura été complété.

Redford s'intéressera à la manière dont le directeur général des Dodgers de Brooklyn, Branch Rickey, s'y est pris pour aider Robinson à évoluer dans les ligues majeures.
                
«Ce que Rickey a dû faire, ce que Robinson a dû endurer, et le partenariat qu'ils ont dû conclure, c'est une histoire que personne ne connaît, a dit Redford, en entrevue téléphonique à Associated Press depuis la Californie. C'est une histoire tout simplement fascinante.»
                
Il a promis que son film racontera cette histoire dans ses moindres détails.
                
Jackie Robinson est devenu le premier Américain d'origine africaine à jouer dans les ligues majeures du baseball quand il s'est aligné avec les Dodgers de Brooklyn le 15 avril 1947. Il avait auparavant évolué pendant une saison avec les Royaux de Montréal, avec qui il a remporté le championnat des frappeurs de la Ligue internationale grâce à une moyenne au bâton de .349.
                
Redford devrait s'attaquer à l'histoire de Robinson après avoir complété son prochain projet, une adaptation cinématographique du roman A Walk in the Woods, publié en 1998 par Bill Bryson au sujet de son excursion le long du sentier des Appalaches.
                
Redford entend produire le film et y incarner le rôle de Bryson, et il devrait en confier la direction à Barry Levinson.
                
«Ce sera amusant», a-t-il dit, avant de confier avoir ri à voix haute lorsqu'il a lu le livre.
                
Redford a ensuite expliqué n'avoir pu voir que quelques films lors de l'édition la plus récente du festival Sundance, dont il est le fondateur, dont U2 3D, In Bruges et What Just Happened?, dirigé par Levinson.
                
Redford a souligné qu'un nombre sans précédent de cinéastes ont participé au festival cette année et il s'est réjoui de constater que les films incorporent de plus en plus d'éléments de musique, de poésie et d'animation.
                
Par contre, il a dit trouver «frustrant» de voir que le festival est fréquemment jugé en fonction des activités «périphériques» qu'il génère, comme les grandes entreprises qui viennent y vendre leurs produits, plutôt que par la qualité de sa programmation.