La neuvième édition du Festival du film francophone d'Angoulême a été prolifique pour les cinéastes québécois qui en reviennent avec cinq prix.

Au cours de la cérémonie de clôture qui a eu lieu plus tôt dimanche, le jeune scénariste et réalisateur Yan England a vu son tout premier long métrage, 1:54, remporter deux prix. Le Valois du meilleur acteur a en effet été remis à Antoine Olivier Pilon (Mommy, Les pee-wee 3D), ex-aequo avec Sébastien Houbani du film Noces, ainsi que le Valois Magelis remis par un jury étudiant.

Voilà qui est de bon augure pour le long métrage de M. England qui était présenté en première mondiale à Angoulême. Le film a d'ailleurs déjà été retenu pour d'autres festivals. Il arrivera dans les salles québécoises le 13 octobre.

Mettant aussi en vedette Sophie Nélisse, Lou-Pascal Tremblay, Robert Naylor, David Boutin, Patrice Godin, Guillaume Gauthier et Irdens Exantu, l'oeuvre évoque la compétition féroce existant entre des adolescents adeptes de course à pied.

Par ailleurs, le long métrage Les mauvaises herbes de Louis Bélanger a récolté le prix du meilleur scénario ainsi que le toujours très apprécié prix du public. L'oeuvre a été lancée en début d'année sur les écrans québécois et avait obtenu un beau succès critique.

Mettant en vedette Alexis Martin, Gilles Renaud et Luc Picard, le film raconte les déboires d'un acteur de seconde zone qui, aux prises avec des dettes contractées auprès d'un individu malfamé, trouve refuge chez un cultivateur de marijuana.

Enfin, le cinéaste d'animation Theodore Ushev, dont le travail est déjà bardé de prix de toutes sortes, vient d'en ajouter un autre à Angoulême, à savoir le Valois René Laloux du meilleur court métrage avec son film Vaysha l'aveugle.

C'est le film d'animation Ma vie de courgette qui a remporté la plus haute distinction de l'événement, le Valois de Diamant.

Rappelons que la comédienne Sophie Desmarais faisait cette année partie du jury du festival.