Un juge américain a décidé qu'étaient valables les plaintes dont le constructeur japonais Toyota fait l'objet en raison de ses problèmes d'accélérations involontaires, ont indiqué lundi les plaignants.

Le juge californien James Selna a refusé la demande de rejet de Toyota, pour manque de preuves, de l'ensemble des plaintes le concernant.

Les plaignants estiment que Toyota savait que les véhicules pouvaient accélérer de manière inattendue tout en refusant de remédier à ces dysfonctionnements, des allégations démenties par le constructeur.

«Ce problème est d'une importance critique pour des dizaines de millions de propriétaire d'une Toyota et nous allons prouver que nous avons raison devant le tribunal», a indiqué Steve Berman, un avocat représentant les plaignants.

Dans un communiqué, le constructeur a jugé que les plaignants devaient maintenant démontrer la véracité de ce qu'ils avancent et a dit être «confiant qu'aucune preuve n'existe».

Toyota a rappelé environ 10 millions de véhicules dans le monde depuis l'automne 2009 dont la grande majorité aux États-Unis, principalement en raison de problèmes d'accélérations involontaires, accusés d'avoir causé au moins 71 accidents et 89 décès aux États-Unis.

Toyota fait l'objet de dizaines de plaintes liées à ces accidents.