CAA-Québec se réjouit de la nouvelle loi sur les pneus d'hiver, mais admet que son application ne sera pas si simple.

À quelques semaines de l'entrée en vigueur de la loi, l'organisme québécois a certaines inquiétudes.

«Cette loi ne sera crédible et valable que si elle est bien appliquée, a déclaré la porte-parole de CAA-Québec, Sophie Gagnon. Il sera important de ne pas le faire à moitié.»

L'organisme se demande comment les policiers s'y prendront pour pincer les fautifs.

«Ca ne sera pas évident, a admis Mme Gagnon. Est-ce que ça va être dans des opérations de routine ou encore des barrages? Il va falloir y voir.»

Elle a ajouté qu'il sera très important que les policiers sachent reconnaître les variétés de pneus d'hiver.

La police de Montréal ne veut pas dévoiler ses stratégies, mais il est clair que les policiers seront aux aguets durant les différents contrôles.

«On ne peut évidemment pas le voir quand une voiture roule, mais là où ça va vraiment être appliqué, c'est lors des accidents, a expliqué un porte-parole de la police, Yannick Ouimet. C'est une question de sécurité.»

Il a en outre ajouté qu'un même automobiliste pourrait recevoir plusieurs amendes au cours de l'hiver s'il ne corrigeait pas sa situation.

Un automobiliste dont la voiture n'aura pas de pneus d'hiver entre le 15 décembre et le 15 mars est passible d'une amende de 200 $ à 300 $.