Il y a des années que Hyundai songe à monter en gamme. Au départ, l'idée était - si l'on prête foi à la rumeur - de se porter acquéreur de Jaguar, une marque élitiste si elle en est une, mais la direction du constructeur automobile sud-coréen a préféré jouer ses propres cartes comme en fait foi la Genesis.

Cette nouvelle berline de luxe appelée à rivaliser avec les Infiniti G35 et Mercedes Classe C entend démontrer que Hyundai peut produire «un véhicule avec toutes les commodités, les caractéristiques de conduite et la performance auxquelles les gens s'attendent des voitures de luxe japonaises ou européennes, mais à prix bien plus attrayant», souligne John Vernile, vice-président des ventes et du marketing à la Hyundai Auto Canada.

À ce sujet, le constructeur sud-coréen fixera à 37 995 $ le prix d'entrée de ce modèle équipé d'un moteur V6 3,8 litres. Une version V8 (le premier jamais fabriqué par Hyundai, d'une cylindrée de 4,6 litres) de ce même modèle sera proposée moyennant un déboursé de 43 995 $.

Pour mémoire, rappelons que la Genesis sera assemblée sur une toute nouvelle architecture à roues arrière motrices (propulsion). La puissance sera acheminée aux roues arrière par l'entremise d'une boîte automatique à six rapports.

Contre toute attente, l'arrivée de la Genesis cet automne ne marque pas pour autant la disparition de l'Azera. Cette dernière demeurera inscrite au catalogue canadien du constructeur automobile pour la prochaine année du moins.