«200 000 on ne pourra pas, l'usine ne pourra pas les faire», a-t-il précisé vendredi à la radio.

«200 000 on ne pourra pas, l'usine ne pourra pas les faire», a-t-il précisé vendredi à la radio.

La petite citadine, commercialisée sous les 8000 euros (moins de 11 300 $ canadiens) pour le modèle de base, sera entièrement assemblée en Slovénie à Novo Mesto. «Si on l'avait produite en Europe (de l'Ouest), on ne l'aurait pas produite. Elle n'aurait pas été rentable», a indiqué M. Pélata à ce sujet.

La Twingo II succède à un modèle qui s'est vendu à plus de 2,4 millions d'exemplaires depuis avril 1993. Elle vise une clientèle «plus jeune et plus masculine», a-t-on souligné chez Renault.

L'objectif est aussi de gagner de nouveaux marchés en Europe: la nouvelle Twingo sera disponible en conduite à droite pour la Grande-Bretagne.

Concernant la rentabilité du groupe, le directeur général adjoint a souligné qu'il était «possible» de passer de 2,5% aujourd'hui à 6%. «On est tout à fait sur le plan de marche, on est confiant. C'est la survie à tout prix», a-t-il indiqué, faisant référence aux difficultés des constructeurs américains Ford et General Motors.

«Si vous ne faites pas une croissance rentable, ça veut dire que vous n'êtes pas sain et quand vous n'êtes pas sain, vous ne restez pas en vie très longtemps», a-t-il ajouté.

Le groupe Renault a annoncé mercredi des ventes mondiales (voitures et utilitaires) en repli de 4,2% en mai sur un an pour l'ensemble de ses marques (Renault, Dacia, Samsung). Le recul de 9,1% enregistré en Europe n'est pas compensé par la progression de 6,8% des ventes hors d'Europe.

«Les ventes descendent», a concédé M. Pélata. «On a dit qu'on assainirait notre commerce, on l'a fait, c'est pénible. Mais maintenant, on est en bonne santé. On est prêt à partir avec la Twingo, puis la Laguna et 22 autres modèles» qui seront lancés durant les deux prochaines années, a-t-il souligné.