Résultat: comme il en reste moins dans nos poches à la fin du mois, le Québec est devenu au fil des ans le royaume nord-américain de la sous-compacte. Si par malheur, les taxes et les pensions alimentaires font parties de nos habitudes de vie, nous avons au moins la satisfaction de contribuer à réduire la pollution sur la planète.

Résultat: comme il en reste moins dans nos poches à la fin du mois, le Québec est devenu au fil des ans le royaume nord-américain de la sous-compacte. Si par malheur, les taxes et les pensions alimentaires font parties de nos habitudes de vie, nous avons au moins la satisfaction de contribuer à réduire la pollution sur la planète.

En 2000, lorsque Toyota a levé le voile sur la berline Echo, la surprise fut de taille. En effet, la remplaçante de la Tercel n'avait rien pour remporter un concours de beauté. Pour s'imposer, l'Echo a dû se fier sur la bonne réputation de Toyota en matière de fiabilité. Une caractéristique essentielle dans ce segment de marché où le rapport qualité/prix est primordial.

Au début, Toyota a importé au pays seulement la berline quatre portes et le coupé deux portes. Les inconditionnels des modèles à hayon ont dû attendre l'année 2004 avant de voir les modèles «Hatchback» à trois et cinq portes débarqués au Canada. Conscient du penchant des Québécois pour les voitures à hayon qui sont pratiques et polyvalentes, et considérant l'antipathie des Américains pour ce genre de véhicule, Toyota l'a offert en exclusivité au Canada.

Même si les deux modèles à hayon partagent les mêmes mensurations, l'accès aux places arrière est plus difficile dans le modèle trois portes. Par ailleurs, si les trois configurations de l'Echo affichent le même empattement, la berline est plus longue d'un pare-chocs à l'autre. Ce qui permet à la berline d'offrir un coffre à bagages de 385 litres comparativement à 205 litres dans les modèles à hayon. Toutefois, il est possible de multiplier l'espace de chargement par cinq dans le modèle à hayon -avec un volume de plus de 1000 litres- en rabattant le dossier divisé 60/40 de la banquette.

Le moteur est un quatre cylindres de 1,5 litre. Développant 108 chevaux, ce moteur est plus raffiné que ceux de ses rivales de l'époque. Même s'il n'était pas le plus vif en accélération, il était moins énergivore et polluant de la catégorie. Pour exploiter le maximum de sa puissance, la boîte manuelle à cinq vitesses était plus appropriée que l'automatique à quatre rapports.

Peu importe votre gabarit, la position de conduite est haute et procure une bonne visibilité. Par ailleurs, si l'Echo se faufile avec aisance dans la circulation urbaine, son comportement routier est sensible aux vents latéraux et sur les autoroutes il faut tenir le volant à deux mains.