La rumeur court à l'effet que la Toyota Celica devrait faire un retour en 2012. Sa retraite anticipée en 2005 a en effet laissé un grand vide dans la catégorie des coupés sport compacts.

Fière comparse de la Corolla pendant des décennies, mais victime de la popularité grandissante des cinq portes de la Matrix introduite en 2003, la Celica a été victime de sa gamme de prix exagérée, de ses primes d'assurances usuraires et de son manque de polyvalence. D'ailleurs, avant la refonte de 2000, la génération précédente de la Celica (1994-1999) avait déjà emprunté le chemin du cimetière. En effet, son moteur à 4 cylindres de 2,2 litres (130 chevaux) arrivait, de peine et de misère, à boucler le 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes.

 

Dans l'espoir de relancer les ventes de son modèle fétiche, Toyota avait donné plus de tonus à la carrosserie de la dernière génération (2000-2005) alors que le 4-cylindres de 1,8 litre avait été pourvu d'un système de réglage automatique du calage des 16 soupapes. Similaire au système VTEC de Honda, le système VVT-i de Toyota permettait au moteur de base de développer 140 chevaux dans la version GT alors qu'un système plus sophistiqué, le VVTL-i, portait la puissance de la GT-S à 180 chevaux.

 

Pour diriger la puissance aux roues avant motrices, l'acheteur avait le choix entre une boîte manuelle à cinq vitesses ou une automatique à quatre rapports dans la GT, et une manuelle à 6 vitesses ou une semi-automatique à 4 rapports avec commandes au volant dans la GT-S. Trop lentes à réagir, les boîtes automatiques de cette époque ne sont pas en mesure de bien exploiter la puissance de ces moteurs dont le plaisir est de les entendre virevolter à haut régime. Il n'y a aucun doute que la boîte manuelle (surtout dans le cas de la GT-S) est toute désignée pour cravacher la cavalerie qui se met à galoper à partir de 6000 tr/min, et ce, jusqu'à 8300 tr/min. Pour cette raison, et mille autres, il est recommandé avant d'acheter un tel bolide de faire vérifier l'ensemble de la mécanique par un atelier compétent. De même, il est impératif de déterminer si le véhicule a déjà été accidenté.

 

Même si elle représente certains risques, comme toutes les sportives d'occasion, la Celica est fiable à condition qu'elle ait été bien entretenue. La valeur de revente a cependant dégringolé au cours des dernières années, pour se situer à mi-chemin entre celle des Acura RSX et Hyundai Tiburon. En terminant, il faut savoir que la Celica, comme ses rivales, sont des véhicules convoités par les voleurs et ce, tant pour la revente que pour les pièces! Alors n'hésitez pas à poser les bonnes questions avant d'acheter l'auto ou à faire les démarches nécessaires en cas de doute.

 

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