Juste pour rire a annoncé hier que les galas de juillet 2015 seront consacrés aux sept péchés capitaux que dénonce la religion catholique : la colère, la luxure, la gourmandise, l'orgueil, l'envie, l'avarice et la paresse. Découvrez les animateurs des galas et le péché auquel ils se consacreront.

Anaïs Favron et Maxim Martin

Gala L'envie, le 17 juillet

«L'envie est un sujet super large! On va travailler en continuité avec le thème du gala de juillet dernier sur le sexe opposé. On pourrait même faire la première partie du show des Morissette! Mais nous, on est un faux couple! Pour les invités, on n'a pas notre mot à dire: on est trop jeunes dans l'animation des galas! Sérieusement, on aimerait bien retrouver la gang qu'on avait l'été dernier pour le sketch final. On aura en tout cas des jeunes de la relève. On aimerait bien avoir de nouveau Mariana Mazza et Simon Gouache.»

André Sauvé

Gala La gourmandise, le 15 juillet

«La gourmandise est un thème qui me plaît beaucoup pour ma première animation solo d'un gala Juste pour rire. Cela va me permettre de parler de notre insatiabilité. Je vais travailler sur mes numéros avec Josée Fortier [sa script-éditrice]. Je suis plutôt un solitaire, donc je vais essayer de m'ouvrir pour faire équipe avec des humoristes qui ont d'autres zones d'intérêt que moi. Mais pour l'instant, on n'a encore appelé personne!»

Laurent Paquin

Gala La luxure, les 13 et 14 juillet

«Comme c'est mon 12e gala, j'ai choisi mon thème. Je n'ai jamais abordé la luxure, et on ne s'attend pas à ça de moi. Je veux donc qu'on découvre une autre facette de ma personnalité. Ce sera un gala plus osé, mais pas juste avec des jokes de cul. Je vais parler de mes expériences, mais pas de celles avec ma blonde; elle ne serait pas d'accord! Si Mike Ward veut participer au gala, tant mieux, mais ça pourrait aussi être intéressant d'avoir des humoristes comme Rachid Badouri ou Jean-Marc Parent, qu'on n'imagine pas dans un numéro sur le sexe.»

François Bellefeuille

Gala La colère, les 11 et 12 juillet

«Pas étonné que j'anime le gala sur la colère? Moi non plus! Ça va me permettre de décortiquer mon personnage colérique. Mais il est aussi enfantin, et les enfants peuvent être colériques ou soupe au lait! Comment apprend-on aux enfants à gérer leur colère? Il faut que ce soit un gala où l'on retrouve mon personnage, mais pas seulement ça. Je vais essayer de créer le gala comme un entraîneur de sport forme son équipe. C'est donc un gala où je me mets la barre assez haut!»

Philippe Laprise

Gala L'orgueil, le 16 juillet

«Moi, je n'ai pas d'orgueil! Je m'habille toujours dehors comme je m'habille à la maison! Sérieusement, si l'orgueil n'existait pas, le monde s'en porterait mieux. Il n'y aurait pas de guerres, pas de chicanes et pas de divorces! C'est sur ça que je vais m'aligner. Mon ami Pierre Hébert fera partie du gala avec des humoristes qui m'ont aidé au début de ma carrière. Mes idoles, quoi! Ce sera quand même le premier gala que j'anime tout seul. Ce sera donc différent de celui que j'ai animé avec Dominic Paquet et Cathy Gauthier il y a deux ans.»

Guy Nantel

Gala L'avarice, le 18 juillet

«L'avarice et l'argent sont des thèmes pour lesquels il sera facile d'avoir des invités. Je pourrai aussi faire du sociopolitique. C'est assez illimité comme sujet, car même les gens les plus généreux peuvent avoir un côté avare. J'ai tracé les grandes lignes du gala, mais il est trop tôt pour savoir avec qui je le ferai. J'y insérerai peut-être le personnage de sans-abri que je faisais à mes débuts. Ça peut nous servir de miroir pour un thème relié à l'injustice sociale.»

Guy Jodoin

Gala La paresse, le 19 juillet

«J'ai 47 ans; je pense que je suis le plus vieux de la gang! C'est mon premier gala. C'est Christian Viau, directeur de la programmation, qui me l'a proposé. Avant, avec Sucré salé, ça me demandait trop, mais maintenant, je peux. Sur ce gala, je vais travailler avec Jonathan Racine. La paresse, c'est un thème qu'on peut décliner comme on le veut. Je suis totalement excité par ce défi. J'ai beaucoup de pain sur la planche, mais je n'ai pas le syndrome de l'imposteur. Si on me l'a demandé, c'est que je suis prêt!»

Gilbert Rozon

Président-fondateur de Juste pour rire

«C'est mon curé qui a choisi le thème. Il m'a dit qu'il était temps que je fasse ça, car je suis très impénitent! En plus d'être encerclé par les péchés... En fait, les seuls que j'ai pas, ce sont l'avarice et la paresse!»