La Bourse de New York a terminé dans le rouge jeudi, freinée dans sa course aux records par le repli de JPMorgan Chase et Citigroup, les premières grandes entreprises à dévoiler leurs résultats trimestriels. À Toronto, la faiblesse des actions des sociétés de pétrole et de gaz naturel a pesé sur le marché, pendant que le dollar canadien enregistrait quelques gains.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a reculé de 58,20 points pour clôturer à 15 742,20 points. Le secteur de l'énergie a retraité de 1,65 pour cent - le recul le plus marqué du parquet .

Le cours du pétrole brut a rendu 70 cents US à 50,60 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 31,88 points à 22 841,01 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a laissé 4,31 points à 2550,93 points. L'indice composé du Nasdaq a échappé 12,04 points à 6591,51 points.

Les trois indices avaient clôturé mercredi à des niveaux jamais atteint auparavant.

La séance a été marquée par les publications trimestrielles des géants bancaires JPMorgan Chase et Citigroup, qui ont tous deux fait part de bénéfices supérieurs aux attentes.

Leurs titres ont malgré tout reculé respectivement de 0,88% à 95,99 dollars et de 3,43% à 72,37 dollars.

L'indice regroupant les valeurs du secteur financier au sein du S&P 500 a reculé de 0,72%.

Pour Peter Cardillo de First Standard Financial, les chiffres de JPMorgan Chase et Citigroup sont de bon augure pour la suite des publications trimestrielles. La réaction des marchés est surtout selon lui le signe que «la volatilité pourrait être importante», avec notamment des investisseurs réagissant à «des attentes pouvant varier».

Du côté des indicateurs, les inscriptions hebdomadaires au chômage, perturbées par l'impact des ouragans, ont reculé davantage que prévu pour tomber à leur plus bas niveau en six semaines.

La progression des prix à la production s'est de son côté accélérée en septembre (+0,4% sur un mois, +2,6% sur un an) pour atteindre le plus fort niveau en cinq mois, portée notamment par la hausse des prix de l'énergie dans le sillage de l'ouragan Harvey.

- Avec La Presse canadienne