Les marchés boursiers de Toronto et de New York n'ont pas beaucoup bougé mercredi, les investisseurs semblant attendre de voir ce qui émergera de la rencontre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévue aujourd'hui.

L'indice composé S&P/TSX a clôturé en baisse pour une troisième séance de suite, mais n'a cédé que 2,24 points, pour terminer la séance à 14 063,54 points.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a lâché 9 cents US à 49,01 $ US le baril, tandis que le prix du lingot d'or a baissé de 2,80 $ US à 1214,70 $ US l'once et que le cours du cuivre a reculé de 2 cents US à 2,07 $ US la livre.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,25 cent US à 76,53 cent US.

Wall Street a très légèrement monté, un bon chiffre américain compensant partiellement les inquiétudes sur l'économie mondiale, dans une ambiance prudente avant une fin de semaine chargée d'événements: le Dow Jones a pris 0,01% et le Nasdaq 0,08%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones  a gagné 2,47 points à 17 789,67 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 4,20 points à 4952,25 points. L'indice élargi S&P 500 a avancé de 2,37 points, soit 0,11%, à 2099,33 points.

Après une ouverture assez nettement dans le rouge, les indices ont passé l'essentiel de la séance autour de l'équilibre sans jamais se décider pour de fortes fluctuations.

«C'est un marché très plat, sans beaucoup d'actualités susceptibles de l'influencer», a reconnu Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management. «Je pense que l'on continue à se préoccuper de la faiblesse de l'économie mondiale.»

Les investisseurs ont digéré à travers le monde un rapport alarmiste de l'OCDE, qui a mis en garde sur une «croissance molle», ainsi que des chiffres peu enthousiasmants sur l'activité industrielle en Chine, où elle a stagné ou s'est contractée en mai suivant deux indices différents, et dans la zone euro, où elle a ralenti le même mois.

Néanmoins, aux États-Unis, «on a pris connaissance de chiffres étonnamment bons sur l'industrie», dont l'activité a progressé pour le troisième mois de suite en mai, a tempéré M. Skrainka.

Les investisseurs n'ont par ailleurs pas semblé très influencés par un document mensuel de la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, qui, dans son Livre beige, a rapporté que l'activité économique américaine aux États-Unis avait récemment poursuivi une «modeste» croissance dans la plupart des régions.

Au-delà des actualités de mercredi, Wall Street semble surtout avoir obéi à «une prudence des marchés mondiaux à la veille de réunions de la Banque centrale européenne (BCE) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)», selon les termes des experts de la maison de courtage Charles Schwab, d'autant que suivront vendredi des chiffres mensuels très attendus sur l'emploi américain.

Parmi les valeurs, le secteur automobile était plombé par de mauvais chiffres sur ses performances mensuelles: General Motors et Ford, dont les ventes ont chuté en mai, ont respectivement baissé de 3,4% et de 2,8% , tandis que Fiat Chrysler a perdu 1,8%  malgré une légère progression.

- La Presse Canadienne