La Bourse de Toronto a clôturé en hausse mardi, pendant que les principaux indices de Wall Street bondissaient, soutenus par la vigueur des actions des secteurs bancaire et technologique.

L'indice composé S&P/TSX a grimpé de 33,27 points pour terminer la séance à 13 952,85 points, ce qui était attribuable, en partie aux gains des secteurs de la finance et de la consommation de base.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,13 cent US à 76,07 cents US.

À New York, les marchés ont rebondi après avoir reculé lundi. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a grimpé de 213,12 points à 17 706,05 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 28,02 points à 2076,06 points et que l'indice composé du Nasdaq a pris 95,28 points à 4861,06 points.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a avancé de 54 cents US à 48,62 $ US le baril, tandis que le prix du lingot d'or a reculé de 22,30 $ US à 1229,20 $ US l'once et que celui du cuivre a gagné 1 cent US à 2,07 $ US la livre.

Un excellent chiffre sur l'immobilier a donné aux investisseurs l'énergie nécessaire pour aller de l'avant, au lendemain d'une séance totalement atone.

Le nombre de ventes de logements neufs en avril a été annoncé en hausse de 16,6% sur un an, dépassant largement les attentes les plus optimistes pour atteindre le total le plus élevé depuis janvier 2008. La hausse atteint 23,8% sur un an.

Cette bonne surprise a conduit plusieurs économistes à relever leurs prévisions de croissance du Produit intérieur brut pour le deuxième trimestre, que les économistes de Barclays attendent désormais à 2,4% et ceux de Macroeconomic Advisers à 2,2%, ce qui serait un net progrès par rapport à l'anémique 0,5% enregistré au premier trimestre, selon des chiffres provisoires.

Par ailleurs, «depuis la semaine dernière le marché commence à tenir compte d'une (possible) hausse des taux en juillet», a noté Charlie Bilello, chez Pension Partners. «Au début le marché avait un peu peur de cela, mais maintenant il s'en réjouit, c'est en fait une bonne chose qui signifie que l'économie va mieux, l'inflation se rapproche des objectifs fixés, et si la Fed est en mesure de rehausser (les taux), cela veut dire que le marché est stable», a-t-il ajouté.

Or «si le marché veut faire une nouvelle poussée vers des sommets, il faut que ce soit sur la base de cette idée que l'économie va bien», a encore déclaré M. Bilello.

«Les investisseurs sont de plus en plus confortables avec (la perspective) d'une (prochaine) hausse des taux d'intérêt et se rendent compte qu'une augmentation d'un quart de point du taux au jour le jour n'apportera probablement pas de changement pour les taux à plus longue échéance», a commenté de son côté Jack Ablin, chez BMO Private Bank.

- Avec La Presse Canadienne