Wall Street a fini la séance hier en baisse, ployant sous le poids de mauvais résultats d'entreprises, en l'absence de nouvelles informations économiques: le Dow Jones a perdu 1% et le Nasdaq 0,2%.

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Les marchés à la fermeture:

• TSX 14 376,24 / -49,31 (-0,34%)

• Dow Jones 17 919,29 / -181,12 (-1,00%)

• S&P 500 2 119,21 / -9,07 (-0,43%)

• NASDAQ 5 208,12 / -10,74 (-0,21%)

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Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones  a reculé de 181,12 points, à 17 919,29 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 10,74 points à 5208,12 points, arrêtant une série de trois records consécutifs.

Le S&P 500, un indice élargi que beaucoup d'investisseurs jugent plus représentatif, a perdu 0,43%, soit 9,07 points, pour terminer à 2119,21 points.

Maintenant que la crise grecque est apaisée, et en l'absence de grosse actualité économique, «on est passé de considérations macroéconomiques à la microéconomie, et de ce côté, c'est mitigé», a déclaré Art Hogan, chez Wunderlich Securities.

Une fois dissipée l'euphorie provoquée la semaine dernière par la croissance du spécialiste des vidéos en continu Netflix et la maîtrise de Google, les investisseurs déchantent en découvrant qu'à côté des grands noms du secteur technologique, beaucoup souffrent, a précisé Charlie Bilello, chez Pension Partners.

«Il y a beaucoup de faiblesse sous-jacente à côté d'Apple, Netflix, Google et Amazon», a-t-il dit.

Tous les secteurs répertoriés dans l'indice S&P 500 ont affiché une baisse, à l'exception de celui de l'énergie, peut-être aidé par le petit rebond du prix du brut.

Le marché a été particulièrement plombé par la contre-performance de poids lourds de l'indice Dow Jones, IBM, le conglomérat United Technologies et l'opérateur téléphonique Verizon, expliquant que sa chute soit plus prononcée que celle des autres indices.

La tendance à la baisse pourrait durer, car les résultats de la plus grosse capitalisation boursière, Apple, tombés après la clôture, ont semblé décevoir, entraînant une dégringolade de près de 8% dans les échanges électroniques.

Avant Apple, le géant informatique de la côte est IBM avait entraîné le marché à la baisse, avec une chute de 5,86%.

Le conglomérat United Technologies a été sanctionné plus durement encore, lâchant 7,03%, alors que la veille l'annonce de la vente de ses hélicoptères Sikorsky pour 9 milliards de dollars ne lui avait valu aucune récompense.

Souffrant de la hausse du dollar et du ralentissement en Chine, il s'est montré pessimiste pour les activités aéronautiques (UTC Aerospace) et les ascenseurs (Otis), ce qui l'a conduit à revoir en baisse ses prévisions.

La Bourse de Toronto a clôturé en baisse  pour une troisième séance consécutive, minée par la faiblesse des secteurs des télécommunications et de l'industrie.

L'indice composé S&P/TSX a perdu 49,31 points pour terminer la journée avec 14 376,24 points.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a avancé de 42 cents US à 50,86 $ US le baril, tandis que le prix du lingot d'or a rendu 3,50 $ US à 1103,50 $ US l'once.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,29 cent US à 77,23 cents US.

- Avec La Presse Canadienne