Wall Street a fortement baissé mercredi, les craintes sur les marchés chinois gagnant les investisseurs qui ont aussi fait face à une panne technique.

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Les marchés à la fermeture:

• TSX 14 412,07 / -212,43 (-1,45%)

• Dow Jones 17 515,42 / -261,49 (-1,47%)

• S&P 500 2 046,69 / -34,65 (-1,66%)

• NASDAQ 4 909,76 / -87,70 (-1,75%)

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La séance a été marquée par une panne technique de la principale plateforme boursière, le New York Stock Exchange, qui a suspendu ses échanges pendant plus de trois heures et demie, mais l'activité des marchés financiers n'en a pas été extrêmement perturbée.

La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a retraité de 261,49 points (-1,5%) à 17 515,42 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a chuté de 34,66 points (-1,%) à 2046,68 points et que l'indice composé du Nasdaq a perdu 87,70 points (-1,8%) à 4909,76 points.

«Le NYSE a été suspendu, mais je ne pense pas que cela explique ce déclin, a commenté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. Je pense que c'est dû à l'accélération des troubles en Chine.»

La Bourse de Shanghai, qui a chuté de près d'un tiers depuis début juin, a encore perdu presque 6 % hier, confirmant que les marchés chinois faisaient peu de cas d'un arsenal de mesures annoncé par les autorités.

«Les investisseurs peuvent se rassurer en notant que le principal indice reste en hausse de 7,8% depuis le début 2015, et sur un bond de 41,9 % par rapport à la même époque de l'an dernier», mais «ce n'est pas la question», ont jugé les experts de Briefing.

«Ce qui est préoccupant, c'est que l'explosion de cette bulle pourrait franchement affecter une croissance chinoise qui est déjà en train de ralentir», ont-ils prévenu. «Cette économie très endettée pourrait aussi connaître un resserrement du crédit».

Dans ce contexte, le marché n'a pas semblé prêter énormément d'attention au compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, en juin.

Même si la Fed dit dans ce document avoir besoin de «plus d'informations» sur la santé de l'économie américaine avant de se décider à relever ses taux directeurs, cela n'a manifestement pas suffi à rassurer des investisseurs inquiets de la perspective du retrait de cet important soutien à l'économie.

Désormais, le marché attend «le signal officieux de départ de la saison des résultats d'entreprises du second trimestre», selon les termes des experts de la maison de courtage Charles Schwab, avec ceux du spécialiste de l'aluminium Alcoa, publiés après la clôture.

À Toronto, l'indice composé S & P/TSX du parquet torontois a plongé de 212,43 points (-1,5 %)  pour terminer la séance à 14 412,07 points, tous ses secteurs ayant reculé.

Tous les secteurs ont fini en baisse, celui de l'énergie plongeant de 2,5 % et le secteur bancaire de 1,25 %. L'action de la CIBC a reculé de 1,4 % et celle de la BMO perdait 0,9 %.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a reculé de 68 cents US à 51,65 $ US le baril, tandis que le prix du lingot d'or a avancé de 10,90 $ US à 1163,50 $ US l'once.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,18 cent US à 78,49 cents US.

- avec La Presse canadienne