Le nombre de premiers appels publics à l'épargne (PAPE) a fondu de moitié l'an dernier par rapport à 2012, mais cela n'a pas empêché les sommes totales recueillies dans le cadre de ces entrées en Bourse de progresser de 50%.

Il y a eu 30 PAPE au Canada en 2013, dont 18 à la Bourse de Toronto, a indiqué hier le cabinet comptable PricewaterhouseCoopers (PwC). En 2012, il y en avait eu 62. La valeur totale des PAPE de 2013 s'est élevée à 2,7 milliards, soit 900 millions de plus qu'en 2012.

«En fin de compte, le marché des PAPE a dépassé nos attentes en 2013», a déclaré Dean Braunsteiner, de PwC, dans un communiqué.

C'est un exploit, étant donné que l'un des principaux secteurs représentés sur les marchés boursiers canadiens, celui des mines, a connu une année de misère en raison de la faiblesse des cours des métaux.

Les nouvelles inscriptions en Bourse ont toutefois ralenti au quatrième trimestre. Pendant cette période, on n'en a enregistré que quatre à la Bourse de Toronto et deux à la Bourse de croissance TSX pour une valeur totale de 582,6 millions. Il s'agit d'une chute de 55% par rapport à la somme de 1,3 milliard récoltée par le biais des 23 PAPE réalisés pendant la même période en 2012.

M. Braunsteiner a souligné qu'il était difficile de faire des prévisions pour 2014. Ce pourrait être une bonne année si la croissance attendue aux États-Unis encourage les entreprises canadiennes qui ont annulé un PAPE en 2013 à revenir à la charge, a-t-il dit.