Pour Larry Berman, associé principal d'ETF capital Management, il importe, avant de faire tout achat, de bien évaluer dans quel état se trouve l'ensemble du marché. «Un grand nombre de titres individuels sont hautement corrélés au marché en général», dit-il. Il suggère donc de déterminer la tendance générale du marché à partir des lignes de tendance et des moyennes mobiles.

Ensuite, il vérifiera l'état de surachat ou de survente du marché grâce à l'indicateur de force relative RSI (Relative Strenght Index). Il s'agit là aussi d'un oscillateur qui fluctue entre 0 et 100%. Le but de cet identificateur est de détecter les situations précédant un retournement de tendance. Sous la ligne des 30%, on considère que le titre est survendu et qu'il est en position de remonter. C'est l'inverse lorsque l'indicateur passe au-dessus de la ligne des 70%. Ainsi, pour éviter de voir un titre baisser au lendemain d'un achat, il est préférable de procéder à l'achat lorsque le RSI se trouve en dessous de 30%.

Une autre clé du succès, selon Larry Berman, est de bien établir le sentiment du marché. Qu'en pensent les gens près du marché? Pensent-ils que l'ensemble du marché va monter ou craignent-ils qu'il va baisser? L'American Association of Individual Investor mène une enquête chaque semaine afin de déterminer le nombre d'investisseurs positifs (bullish) comparativement au nombre d'investisseurs négatifs (bearish).

Cet indicateur est très apprécié de ceux qui croient au principe de l'opinion contraire, qui stipule que lorsque tous les investisseurs ont la même opinion au même instant, il est fort peu probable que cette opinion se matérialise concrètement. En effet, si tous les investisseurs sont optimistes, qui reste-t-il pour acheter? Et inversement, s'ils sont tous négatifs, c'est probablement qu'ils ont tous déjà vendu et que les pressions à la baisse commencent déjà à s'atténuer.