Transports Canada vient d'ordonner l'inspection urgente de plus de 300 avions turbopropulsés Q400 de Bombardier (T.BBD.B) en raison d'un problème du train d'atterrissage principal.                

Dans une consigne de navigabilité publiée lundi, Ottawa a indiqué que des vérifications de routine avaient permis de déceler deux cas de défectuosité du dispositif de sortie de secours du train d'atterrissage des Q400.

Un mauvais fonctionnement de ce dispositif peut se traduire par un «atterrissage asymétrique dangereux», a souligné le ministère.

Les exploitants de Q400 ont donc 10 jours, soit jusqu'au 27 janvier prochain, pour inspecter leurs appareils et y apporter les correctifs nécessaires.

John Arnone, porte-parole de Bombardier Aéronautique, a assuré mercredi que plus de 70 pour cent des 331 avions Q400 en service avaient déjà été inspectés. Selon lui, le problème à l'origine de l'inspection est «extrêmement rare et isolé».

Le Q400 a connu plusieurs problèmes de train d'atterrissage au cours des dernières années. Il semble toutefois que le plus récent incident ne soit pas relié à celui qui a affecté des Q400 du transporteur australien Qantas, en août dernier, ni aux accidents des appareils de la compagnie scandinave SAS, en 2007.

L'action de Bombardier a clôturé à 5,77 $ mercredi, en hausse de 1,9 pour cent à la Bourse de Toronto. Il s'agit d'un sommet depuis mars 2010.