Le juge Paul Perell, de la Cour supérieure de l'Ontario, a statué mardi qu'une poursuite en recours collectif intentée contre le Canadien National (T.CNR) au sujet d'heures supplémentaires impayées pouvait aller de l'avant.

La poursuite a été intentée par un employé du CN, Michael McCracken, au nom de quelque 1500 superviseurs immédiats actuels et anciens du transporteur ferroviaire partout au Canada.

Selon le texte de la poursuite, le CN a effectué une classification erronée de ses superviseurs immédiats en les plaçant dans le personnel de gestion, afin de se dérober à ses obligations de rémunérer leurs heures supplémentaires en vertu du Code canadien du travail.

«Au nom de tous mes collègues au CN, je suis très heureux que la cour ait décidé que la cause puisse aller de l'avant et que les mérites de notre cause seront établis», a affirmé M. McCracken par voie de communiqué.

Les employés seront représentés par les cabinets Roy Elliott O'Connor et Sack Goldblatt Mitchell, qui sont également impliqués dans des poursuites similaires organisées contre la Banque CIBC [[|ticker sym='T.CM'|]] et la Banque Scotia [[|ticker sym='T.BNS'|]].

«Il s'agit d'une décision très importante, non seulement pour les 1500 membres du groupe, mais aussi pour les travailleurs non syndiqués à la grandeur du pays», a estimé Louis Sokolov, de Sack Goldblatt Mitchell.

Le cours des actions du Canadien National a terminé la séance de mardi à 63,76 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 86 cents, ou un peu plus d'un %, comparativement à son taux de clôture précédent.