Les représentants des débardeurs en lock-out du port de Montréal et de leur employeur doivent se rencontrer plus tard cette semaine avec l'aide d'un médiateur fédéral. Un porte-parole de l'Association des employeurs maritimes a indiqué que des séances de discussion étaient prévues jeudi et vendredi.

Pendant ce temps, des conteneurs remplis de marchandises demeurent entassés dans le port. Selon Gilles Corriveau, ce lock-out coûtera 800 000 $ par semaine à l'Association. Il affirme que cette dernière est prête à s'asseoir pour tenter de régler le conflit de travail. Parmi les points en litige figurent la sécurité d'emploi et le maintien des versements garantis lorsque les débardeurs sont sur appel et en attente de travail.

Pour sa part, Daniel Tremblay, président du syndicat des débardeurs, s'est dit disponible et ouvert à toute rencontre de négociation. Il a par ailleurs souligné que le syndicat avait récemment proposé un cadre de discussion différent prévoyant des économies de 17 millions $ à l'employeur.

Les activités des terminaux sont interrompues depuis 8 heures lundi matin. L'Association des employeurs maritimes a dit avoir pris la décision de décréter un lock-out devant le refus de la partie syndicale de reconnaître l'urgence de la situation et la nécessité d'apporter des changements fondamentaux à la convention collective, et pour éviter que les activités du port ne soient perturbées. Les 850 membres du Syndicat des débardeurs (local 375 du SCFP) sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2008.