Selon le PDG de la Banque Scotia (T.BNS), Rick Waugh, les nouvelles exigences de capitalisation des banques énoncées dans les accords de Bâle 3 pourraient nuire à la croissance économique mondiale.

Le banquier reconnaît que des changements sont nécessaires mais, à son avis, les régulateurs sous-estiment la valeur des pratiques institutionnelles établies depuis longtemps.

Dans le cadre de l'assemblée annuelle de la banque, M. Waugh a déclaré que les nouvelles règles mondiales devraient viser à prévenir une nouvelle crise, pas à se prémunir contre la dernière.

Les règles de Bâle 3 ont été adoptées en septembre dernier. Leur objectif est d'améliorer la solvabilité des banques afin d'éviter que les gouvernements aient à venir à leur rescousse en cas de problème.

Les accords prévoient entre autres l'imposition d'un ratio de liquidité pour les banques internationales ainsi que de nouvelles exigences pour leurs fonds propres.