L'économie du Québec devrait profiter du phénomène de la transition énergétique, à condition que le gouvernement québécois accélère sa préparation à ce phénomène, suggère une nouvelle étude dévoilée lundi.

Réalisé en collaboration par une dizaine d'acteurs de plusieurs milieux économiques, syndicaux et environnementaux, le document n'entrevoit pas de pertes d'emplois à court et moyen terme.

Les secteurs du raffinage et de la distribution de produits pétroliers devraient se transformer graduellement, alors que d'autres créneaux, comme la filière de l'électrification des transports, se développent.

Le document identifie la formation de la main-d'oeuvre comme principal élément d'une «transition énergétique réussie et inclusive».

On suggère notamment à Québec de mettre l'accent sur les secteurs des transports, du bâtiment ainsi que de la distribution et de la transformation d'énergie, qui représentent environ 700 000 emplois.

L'étude a été réalisée par le Groupe de travail sur la main d'oeuvre, issu du Groupe de travail sur l'économie verte et l'économie sociale formé à l'automne 2016.

La Confédération des syndicats nationaux (CSN), le Conseil du patronat du Québec (CPQ), Fondaction CSN et la Chaire de gestion de l'énergie de HEC Montréal ont notamment participé à l'élaboration du document.