Il a été question de remèdes pour l'économie du Québec hier au cours d'un débat organisé par le Conseil du patronat du Québec (CPQ) avec les ténors des principaux partis politiques, qui ne se sont toutefois pas gênés pour assaisonner leurs propos d'accusations de corruption et de menaces de référendum. Des thèmes avaient été suggérés aux candidats par l'économiste en chef du CPQ, Norma Kozhaya, soit la croissance trop lente du produit intérieur brut (PIB), le poids de la dette et le vieillissement de la population qui posent des défis pour l'avenir du Québec. «Je peux vous dire une chose, je ne suis pas fait pour faire de la politique», a commenté Yves-Thomas Dorval, président du CPQ, après l'événement qui a rassemblé des gens d'affaires hier à Montréal.

Voici des extraits choisis.

SUR L'ÉTAT DE L'ÉCONOMIE DU QUÉBEC

«Le patient est très malade. Plusieurs médecins se sont déjà penchés sur le Québec et le diagnostic se détériore chaque fois.»

- Jacques Daoust, Parti libéral

«S'il y a quelque chose qui est nocif pour l'économie du Québec, c'est la corruption que le Parti libéral a permise et c'est ce qui nous attend s'il revient.»

- Christian Dubé, CAQ

«Il faut faire la réingénierie des programmes gouvernementaux sur une base permanente. Quand on le fait une fois, les anticorps que développent les organismes gouvernementaux se développent et, après un an, on revient au même point.»

- Nicolas Marceau, PQ

SUR LA GÉNÉROSITÉ DES DIVERS CRÉDITS D'IMPÔT

«Nous avons eu le courage de mettre sur la table ce que tout le monde sait: les crédits d'impôt sont trop généreux si on regarde les résultats.»

- Jacques Daoust, PLQ

«C'est un modèle qui nous sert bien, et nos entreprises en profitent. Il faut continuer de les soutenir.»

- Nicolas Marceau, PQ