Les négociations en vue du renouvellement des conventions collectives touchant les 155 000 ouvriers de la construction du Québec viennent finalement de commencer, avec près de trois mois de retard, a appris La Presse Canadienne.

Les discussions ont commencé in extremis, à la fin de mars, alors que les conventions qui sont encore en vigueur viennent à échéance le 30 avril.

Or, cette négociation est fort complexe, puisqu'elle engage quatre associations patronales et cinq organisations syndicales pour négocier les conventions jusqu'en 2017.

De plus, ces négociations se déroulent dans le contexte de la nouvelle loi qui a aboli le placement syndical et modifié le processus de négociation des conventions collectives.

L'Association de la construction du Québec, qui représente l'important secteur industriel, commercial et institutionnel, veut profiter de cette négociation pour modifier des clauses touchant les heures supplémentaires et la mobilité des ouvriers, notamment.

L'alliance syndicale, quant à elle, demande 3,7% d'augmentation de salaire la première année, puis 3% pour les trois années suivantes.