RDS lance une nouvelle campagne publicitaire à temps pour le retour des matchs de la LNH sur ses ondes. Celle-ci était prête pour le début de la saison, au départ prévue le 14 octobre 2012, mais RDS a patienté jusqu'à cette semaine pour la diffuser. Elle relègue du même coup le lock-out aux oubliettes. «On a fait quelques ajustements pour certaines scènes», explique Stéphane Boulay, directeur du marketing de RDS.

La campagne, baptisée Porteurs d'espoir, comprend notamment des messages télé qui mettent en scène les joueurs Max Pacioretty, Brian Gionta et Erik Cole. Des vidéos sur la page Facebook de RDS permettent aussi de transmettre aux joueurs des Canadiens des messages d'espoir. «L'an dernier, les Canadiens ont connu une saison difficile et des changements dans l'organisation, note Stéphane Boulay. Il fallait donc renforcer le lien entre l'équipe et le public. C'était important de faire une campagne dans laquelle les joueurs sont impliqués, comme ce qu'ont fait auparavant les joueurs des Alouettes et de l'Impact.»

Par ailleurs, la fin du lock-out dans la LNH annonce de meilleurs jours pour RDS. À l'automne 2012, le réseau a vu son auditoire fondre de près de la moitié et ses revenus publicitaires, de 40%. La moyenne de téléspectateurs des trois dernières saisons régulières était de 715 000, selon BBM.

Les annonceurs comme Coors, Subway, Intact Assurance et autres grands fabricants automobiles seront-ils de retour? «Oui, affirme Katia Aubin, chef des communications et relations publiques de RDS. C'est plus avantageux pour eux d'annoncer en décembre qu'en janvier. Mais comme nous diffuserons plus de matchs par semaine des Canadiens et des autres rencontres de la LNH, sur RDS et RDS2, l'inventaire pour les annonceurs sera plus large. Auront-ils cependant plus de budget?»

Habituellement, RDS diffuse deux à trois matchs par semaine des Canadiens. Cet hiver, ce pourrait être de trois à quatre.

RDS a bon espoir que les téléspectateurs seront au rendez-vous, malgré les frustrations causées par le lock-out. «Des gens ont exprimé leur découragement, mais on sent un engouement, dit Stéphane Boulay. Le hockey fait partie de notre ADN.»