Les États acceptant que le FMI publie les rapports d'évaluation de leur économie sont toujours plus nombreux, mais des progrès restent à faire, notamment sur les délais de publication, les corrections et les rapports de stabilité financière, a indiqué lundi le Fonds.

Dans son rapport annuel sur la transparence, le Fonds monétaire international estime que 92% de ses rapports sur les pays ont été rendus publics pendant la période 2009-2012 contre 85% pour la période 2006-2008.

En outre, «le nombre de pays autorisant la publication de tous les documents produits par le FMI sur leur économie a augmenté de façon constante», dit le FMI notant que «près de la moitié des États membres ont permis de publier tous les documents les concernant, un taux qui a doublé par rapport à la période 2006-2008».

Les progrès sont toutefois moins nets à propos des rapports sur la stabilité financière, qui ne font l'objet de publication qu'entre 65% et 85% des cas, déplore le FMI, soulignant la nature «sensible» des informations contenues dans ces rapports notamment en temps de crise financière.

Cinq pays ont refusé la publication de tout rapport sur leur économie pendant la période 2009-2012 : Bruneï, l'Érythrée, Oman, Turkménistan et l'Ouzbékistan.

En 2011-2012, 10 pays ont aussi refusé que soit publié le rapport annuel du FMI sur leur économie. Parmi eux figurent Bahreïn, la Jamaïque, le Tchad et la RDC.

Mais le Fonds note que, pour la première fois en 2011 et 2012, l'Arabie Saoudite et le Brésil ont accepté de publier ces rapports.

Les délais entre la confection des rapports et leur publication ont diminué notablement, passant de 42 jours en moyenne pendant la période 2006-2008 à 32 jours en 2012.

Les États membres apportent en revanche davantage de corrections aux rapports en passe d'être publiés : 65% des rapports ont ainsi été sujets à des corrections, entre 2009 et 2012 soit 10% de plus que précédemment. Parmi eux figurent ceux de la France, du Royaume-Uni et du Japon.