Barack Obama s'est dit mercredi «ouvert au compromis» avec l'opposition républicaine au Congrès pour trouver une solution qui permette aux États-Unis de sortir de l'impasse budgétaire.

Le président démocrate s'est dit désireux de parvenir à «un accord conséquent» et «complet» avec les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants et minoritaires au Sénat, a ajouté le président américain démocrate, lors de sa première conférence de presse depuis sa réélection le 6 novembre.

Il a affirmé être «très désireux» de trouver une solution en matière fiscale, mais a prévenu qu'il souhaitait toujours mettre fin aux exonérations fiscales dont bénéficient les plus riches --mises en place par son prédécesseur républicain George Bush-- et que ce point devrait figurer dans l'accord.

«Nous sommes confrontés à une vraie échéance, qui nous demande de prendre des décisions importantes en matière d'emploi, d'impôts, et de déficits d'ici la fin de l'année (...). Comme je l'ai déjà dit, je suis ouvert au compromis et je suis ouvert aux nouvelles idées», a déclaré le président.

Pour le président et le Congrès, il s'agit d'éviter le «mur budgétaire», c'est-à-dire l'entrée en vigueur automatique de coupes dans les dépenses publiques et de hausses d'impôts pour tous les ménages début 2013, conséquence --potentiellement funeste pour la reprise économique-- de l'expiration de mesures temporaires.

Avant de retrouver vendredi les chefs de file parlementaires des deux partis, M. Obama consulte les partenaires sociaux: syndicats et associations de gauche mardi, patrons de grandes entreprises mercredi après-midi.