Les acheteurs étrangers, notamment chinois, de copropriétés dans la région de Montréal ont été plus nombreux en 2017, selon un rapport de la Société canadienne d'hypothèques et  de logement (SCHL), paru ce matin.

La proportion de condos appartenant à des non-résidants dans la région de Montréal est passée de 1,1 %, en 2016, à 1,7 %, cette année, «une hausse significative sur le plan statistique», précise l'organisme fédéral en matière d'habitation.

Au centre-ville et à l'île des Soeurs, la part de marché détenue par les étrangers est passée de 4,3 %, en 2016, à 7,6 %, cette année. Les non-résidants détiennent maintenant 1,5 % du parc de copropriétés de l'ouest de l'île et 2,7 % de celui de l'ensemble de l'île de Montréal.

La SCHL a observé une absence de croissance du pourcentage de copropriétaires non résidants à Toronto et à Vancouver, au cours de la dernière année.

Cette absence de croissance, «combinée avec son augmentation observée à Montréal, indique peut-être un déplacement de la demande. Il se peut en effet qu'un certain nombre de non-résidants aient préféré Montréal à Vancouver et à Toronto après l'instauration dans ces centres d'une taxe sur les logements achetés par des étrangers. »