Si la hausse fulgurante du prix des maisons n'a échappé à personne depuis 10 ans au Canada, les chiffres publiés hier par Re/Max mettent vraiment en lumière l'ampleur de l'augmentation.

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La ville de Québec, par exemple, a vu le prix moyen de ses propriétés exploser de 90 079$ en 2000 à 237 000$ l'an dernier. Cela représente une hausse annuelle de 9,2% en moyenne. Montréal n'est pas loin derrière, avec un bond annuel de 8,48%, et des prix qui sont passés de 121 544$ à 297 621$ en 10 ans.

La palme de la flambée des prix revient à Regina, en Saskatchewan, où le taux de croissance annuel atteint 9,56%. La progression la plus faible a été observée à London, en Ontario (4,82%), tandis que la moyenne canadienne s'est établie à 6,82%.

Selon Re/Max, cette montée soutenue s'explique en bonne partie par l'offre limitée de propriétés sur le marché.

«Les marchés canadiens de l'immobilier suivent le sens commun. Les marchés québécois, notamment, ont connu des performances exceptionnelles depuis 2000, fortifiés par la sécurité d'emploi, la faiblesse des taux d'intérêt et une confiance grandissante dans la propriété domiciliaire», a aussi fait valoir Sylvain Dansereau, vice-président directeur de la bannière au Québec, dans le rapport.