Les reventes de logements anciens aux États-Unis ont augmenté plus que prévu en juillet, bondissant de 7,2% par rapport à juin, pour s'établir à 5,24 millions d'unités en rythme annuel, selon les chiffres publiés vendredi par l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).

Ces reventes se sont établies en juillet à 5,24 millions d'unités en rythme annuel, contre 4,89 millions le mois précédent. Le marché, pour sa part, en attendait seulement 5 millions.

Le nombre des reventes est désormais supérieur à leur niveau d'il y a un an, puisqu'elles étaient de 4,99 millions d'unités en juillet 2008.

Ce bond de 7,2% est la plus forte hausse mensuelle des reventes de logements anciens depuis 1999, date à laquelle la NAR a commencé à publier cet indicateur sous sa forme actuelle.

Par ailleurs, c'est la première fois depuis juin 2004 que l'association professionnelle constate une progression de quatre mois consécutifs des reventes de logements anciens, et c'est le premier mois depuis novembre 2005 que ces reventes dépassent leur niveau de l'année précédente.

«Le marché immobilier s'est résolument amélioré. La hausse des ventes s'explique par les effets conjugués des avantages fiscaux dont bénéficient les primo-acquérants et des conditions bien plus abordables (sur le marché)», a commenté l'économiste de la NAR, Lawrence Yun, cité dans un communiqué.

Les prix demeurent en effet déprimés, le prix médian de vente (non corrigé des variations saisonnières) étant ressortu en juillet à 178 400 dollars, soit 15,1% de moins qu'un an plus tôt.

De leur côté, les primo-acquérants ont réalisé 30% des reventes de logements effectuées en juillet.

En revanche, le stock total de logements à vendre, qui avait reculé le mois précédent, a augmenté de 7,3% en juillet, à 4,09 millions d'unités, l'équivalent de 9,4 mois de vente au rythme actuel (chiffre inchangé par rapport à juin).