La dette des États-Unis a atteint des sommets inégalés et est désormais évaluée à plus de 14 mille milliards $US.

Les élus du Congrès américain devront choisir entre voter une nouvelle augmentation de la limite de dette permise, afin de permettre au gouvernement fédéral de s'endetter davantage, ou demeurer sous le seuil actuel de la dette en faisant des coupes draconiennes dans les dépenses.

La prise de cette décision entraînera vraisemblablement une bataille virulente entre les défenseurs du déficit et les élus du mouvement Tea Party.

Alors que Washington tente de préserver la bonne conduite des affaires gouvernementales et de continuer à honorer ses engagements financiers étrangers, les représentants rejettent le blâme sur le parti adverse pour expliquer la situation économique déplorable du pays.

Les projets de loi visant à augmenter le plafond des dépenses figurent parmi les plus impopulaires à être présentés aux représentants américains ces jours-ci.

Le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, a prévenu qu'échouer à augmenter les emprunts permis au gouvernement fédéral s'avérerait une «catastrophe», au même titre, ou presque, que les difficultés financières vécues en 2008 et 2009.

Les républicains de la Chambre basse ont toutefois martelé qu'à la suite des élections de novembre, il ne faisait aucun doute que les Américains souhaitent mettre au frein aux dépenses permises. Contrer une nouvelle augmentation du plafond des dépenses est par ailleurs devenue une priorité pour les élus du mouvement Tea Party.

La dette actuelle équivaut à une facture d'environ 45 300 $ pour chaque citoyen américain.

L'endettement américain représente la somme de tous les déficits actifs depuis la présidence de Georges Washington. Le montant fluctue notamment en fonction de la période de guerre ou de paix qui sévit.