TransCanada (T.TRP) et ExxonMobil ont indiqué lundi être à étudier l'intérêt de leurs clients envers un nouvel oléoduc potentiel, le Alaska Pipeline Project, pour transporter du gaz naturel depuis la région de North Slope, en Alaska.

Les deux géants des hydrocarbures ont expliqué que cet oléoduc transporterait le gaz vers une usine de liquéfaction des gaz soit en Alaska, soit le long de la frontière entre la Colombie-Britannique et l'Alberta.

Cette étude sera réalisée du 31 août au 14 septembre. Le projet a été évoqué pour une première fois il y a deux ans, mais une loi de l'État de l'Alaska impose aux deux partenaires de se pencher sur l'intérêt de leurs clients éventuels à tous les deux ans.

Toutes les options envisagées pour l'oléoduc comprennent cinq points de livraison en Alaska.

TransCanada a expliqué que le marché nord-américain a besoin du gaz naturel provenant de régions comme l'Alaska, parce que la faiblesse des cours incite les producteurs traditionnels de l'ouest du Canada à réduire leur production.

TransCanada avait évoqué deux trajets pour cet oléoduc. Le premier se dirigerait vers le sud, vers l'Alberta, où il se brancherait au réseau nord-américain. L'autre aboutirait à Port Valdez, dans l'Alaska, où le gaz serait refroidi à un état liquide pour être ensuite transporté par navire vers l'Asie.

Les deux oléoducs entreraient en service en 2020. Le premier coûterait entre 32 milliards $ US et 41 milliards $ US, tandis que le coût du second s'échelonnerait entre 20 milliards $ US et 26 milliards $ US.

Les trois principaux producteurs de gaz naturel de l'Alaska sont ExxonMobil, ConocoPhillips et BP. TransCanada n'est pas familière avec le domaine du gaz naturel liquéfié, mais les trois autres entreprises ont une vaste expérience dans la construction d'usines de liquéfaction à travers le monde.