La société aurifère canadienne Goldcorp (T.G)(TSX:G) affirme que rien ne justifierait l'interruption des activités de sa mine de Marlin, au Guatemala, pendant que le gouvernement guatémaltèque enquête sur des allégations selon lesquelles les droits de la population indigène auraient été enfreints.

Selon la compagnie vancouvéroise, le gouvernement du Guatemala concèderait que les études réalisées par plusieurs de ses ministères ne démontrent pas que la mine a contaminé l'eau de la région ou causé des maladies.

Le Guatemala a par contre accepté de collaborer avec la Commission interaméricaine sur les droits de l'Homme (CIDH), une division indépendante de l'Organisation des états américains qui demande l'arrêt des activités de la mine.

Le gouvernement a indiqué que des représentants de la commission visiteront le Guatemala en juillet.

Goldcorp, qui emploie 1900 personnes à la mine Marlin, dit avoir reçu la promesse qu'on lui donnera la chance de démontrer que la mine n'a pas eu d'effet néfaste sur l'environnement ou la santé.

Des groupes guatémaltèques prétendent depuis un moment que les résidants de la région n'ont pas été consultés adéquatement avant l'octroi du permis d'exploitation à Goldcorp. Des détracteurs affirment aussi que la mine nuit à la santé des populations avoisinantes, mais la CIDH n'a pas encore tiré de conclusions.

Goldcorp explique que le gouvernement guatémaltèque a pris les mesures appropriées en réponse aux demandes de la CIDH, tout en rappelant que les ministères guatémaltèques responsables de la santé, de l'environnement et des mines n'ont trouvé aucune preuve d'une contamination de l'eau potable de la région.