Le numéro un mondial du secteur aurifère, le canadien Barrick Gold (T.ABX) , a fini l'année 2009 dans le rouge après le rachat de ses contrats de vente d'or à prix fixe et annoncé son intention de scinder ses activités africaines pour les introduire en Bourse.

Le producteur d'or a indiqué dans un communiqué avoir dégagé au quatrième trimestre un bénéfice net de 215 millions de dollars contre une perte nette de 468 millions à la même période un an plus tôt.

Hors exceptionnels, le bénéfice est ressorti en hausse de 118% sur un an à 604 millions de dollars américains, soit 0,61 dollar par action, un résultat plus que doublé par rapport aux 277 millions de dollars dégagés au quatrième trimestre 2008.

Le chiffre d'affaires a légèrement progressé, à 2,358 milliards de dollars, contre 2,094 milliards de dollars lors de la même période de 2008.

Sur l'année, le groupe subit une perte nette de 4,274 milliards (contre un bénéfice de 785 millions un an plus tôt), imputée notamment au rachat en décembre pour 5,22 milliards de ses contrats de vente d'or à prix fixe, passés avant la flambée du cours du métal jaune.

Le chiffre d'affaires annuel a atteint 8,136 milliards contre 7,613 milliards en 2008.

Barrick Gold a aussi annoncé son intention de regrouper ses activités sur le continent africain au sein d'une nouvelle entité, African Barrick Gold, qu'il souhaite coter à la Bourse de Londres.

Le groupe canadien compte initialement garder une part de 75% dans cette nouvelle société, qui gèrera notamment quatre mines en Tanzanie.

Barrick Gold a indiqué avoir produit 1,9 million d'onces d'or au quatrième trimestre à un coût de 474 dollars l'once. La production totale pour 2009 s'élève à 7,42 millions d'onces.

En 2010, le numéro un mondial du secteur aurifère prévoit d'augmenter légèrement sa production et extraire entre 7,6 et 8 millions d'onces d'or.

Le marché a bien accueilli ces annonces: le titre gagnait 3,59% à 39,22$ vers 13h15 à la Bourse de New York.