Les prix du pétrole ont fini en hausse jeudi à New York, dans un marché qui a renversé la tendance dans les dernières minutes d'échanges alors que le marché boursier retrouvait de la vigueur.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a terminé à 62,02 dollars, progressant de 48 cents par rapport à son cours de clôture de mercredi.

En baisse une bonne partie de la séance, les cours ont trouvé de l'élan dans la dernière heure, parallèlement à la reprise des indices à Wall Street, qui oscillaient auparavant autour de l'équilibre.

Les cours avaient déjà gagné plus de 3% la veille.

Dans un premier temps, les craintes d'une faillite du groupe de services financiers CIT et de ses conséquences sur l'économie, ainsi que des prises de bénéfices, avaient pesé sur les cours de l'or noir.

Pour Constanza Jacazio, de Barclays Capital, la stabilisation du marché du pétrole est liée au meilleur moral des investisseurs sur la situation macro-économique aux États-Unis, à la suite d'indicateurs meilleurs que prévu et de résultats de sociétés supérieurs aux attentes.

«La dynamique actuelle (du marché) est plus cohérente avec un baril à 65 dollars qu'à un baril inférieur à 60 dollars», a expliqué son collègue de Barclays Capital Amrita Sen dans une note, estimant que, sur le long terme, un prix de 80 dollars devrait constituer peu ou prou un plancher.

Information appréciée par le marché, l'économie chinoise a rebondi au deuxième trimestre, portée par le grand plan de relance du gouvernement, et a enregistré une croissance de 7,9% sur un an.

Le dollar a par ailleurs vu son recul s'intensifier un peu, ce qui est généralement propice à une hausse des cours du brut.