En s'inscrivant au baccalauréat en nutrition de l'Université de Montréal, Janick Lapierre avait en tête l'objectif de travailler dans un domaine qui touche la santé afin d'aider les gens dans leur vie quotidienne. «Au départ, je voulais faire de la nutrition clinique, mais dans les derniers mois de mon bac, j'ai travaillé à temps partiel dans la gestion de service alimentaire», raconte-t-elle.

La jeune femme a d'abord travaillé au Biodôme de Montréal, puis dans une résidence pour personnes âgées et des institutions d'enseignement secondaire et collégial. Depuis 2008, elle se consacre au marketing chez Sodexo, un fournisseur de services alimentaires et de gestion d'installations. «J'agis comme personne-ressource dans des établissements scolaires, des entreprises et des établissements de soins de santé, précise Janick Lapierre. Dans le cas des soins de santé, j'épaule mes collègues.»

Au quotidien, Janick Lapierre trouve des solutions pour contrer la baisse d'affluence dans les cafeterias scolaires. Les jeunes préfèrent aller à l'extérieur de l'école pour consommer des aliments qui ne sont plus offerts dans leur établissement. «En fait, bien que le but soit de regagner le plus rapidement possible l'équilibre entre les revenus et les frais d'exploitation, mon rôle consiste principalement à rendre l'offre assez intéressante pour que les jeunes choisissent de manger à l'école. C'est ici qu'il faut user de notre imagination et proposer des programmes qui rejoignent les jeunes et travailler de pair avec les établissements afin d'élaborer une campagne de sensibilisation qui implique tous les intervenants du milieu.»

Janick Lapierre est également très engagée dans le Mois de la nutrition, qui se tient chaque année en mars.

Elle aime exercer un métier où les défis sont fréquents. «Ce n'est pas du tout routinier, dit-elle. Je me trouve dans une relation d'aide, ce que je cherchais pendant mes études universitaires. Quand on commence à étudier en nutrition, on imagine qu'on va faire de la nutrition clinique. Or, la réalité est totalement différente. J'invite d'ailleurs les étudiants à demander des stages dans des milieux non traditionnels et profiter de leurs études pour voir ce qui se fait sur le terrain.»

À SAVOIR

Nutritionniste

Perspectives d'emploi par profession (2011-2015): favorables

Taux de chômage en 2010: faible

Personnes en emploi en 2010: 2500

Revenu annuel moyen d'emploi à temps plein en 2005: 49 000$

Salaire horaire médian au Québec (2009-2011) : de 26$ à 27,99$

FORMATION universitaire: les Universités Laval, de Montréal et McGill offrent des programmes de baccalauréat, maîtrise et doctorat en diététique et en nutrition.

Source: Emploi-Québec