Carine Vézina travaille au département du suivi post-infarctus à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

«Nous recevons les patients une fois qu'ils sont allés faire leur examen diagnostique en hémodynamie», explique Mme Vézina.

Lorsqu'ils arrivent, les patients sont dans un état stable.

«Je travaille avec une autre infirmière auxiliaire dans le département, précise Carine Vézina. Notre rôle est de surveiller les patients pour nous assurer que leur état reste stable. Nous donnons des soins, nous faisons des pansements, appliquons différentes techniques comme des prises de sang, l'installation de sondes urinaires et de cathéters intraveineux. Si nous notons une instabilité, nous communiquons avec l'infirmière.»

Outre les infirmières et les cardiologues, elle est toujours entourée de résidents, puisque son employeur est un institut universitaire. On y dénombre 16 000 hospitalisations chaque année. Plusieurs patients font des séjours de courte durée au département post-infarctus, donc le roulement est important.

«J'aime particulièrement le côté humain de mon emploi, affirme Mme Vézina. Je travaille toujours avec des gens, et j'ai un beau champ de pratique ici, puisque je peux vraiment pratiquer toutes les techniques de la profession.»

Le défi dans le travail de Carine Vézina vient avec les surcharges de travail. «Lorsque tout arrive en même temps, il faut établir ses priorités», précise-t-elle.

Carine Vézina travaille de 7h45 à 15h45.

«J'ai la chance d'occuper un poste de jour, mais je travaille une fin de semaine sur deux, comme bien des gens dans la profession. Pour les heures supplémentaires, je suis chanceuse, parce que je fais partie d'une belle équipe et nous nous organisons selon les disponibilités de chacun», explique-t-elle.

Mme Vézina est infirmière auxiliaire depuis 2003. Elle a commencé dans la profession à l'Institut de réadaptation en déficience physique de Québec.

«C'était différent comme pratique si je compare avec la cardiologie, indique-t-elle. En réadaptation, je travaillais beaucoup avec des jeunes accidentés et polytraumatisés. Ils étaient assez stables lorsqu'ils arrivaient. Je faisais moins de prises de sang, je ne mettais pas de solutés. J'ai fait des remplacements de jour et de soir, puis j'ai décroché un poste. J'ai quitté la réadaptation il y a quatre ans et demi pour venir à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.»