La ministre canadienne du Commerce international, Chrystia Freeland, a reçu l'assurance que le gouvernement de la Grande-Bretagne appuierait l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne (UE).

La première ministre britannique Theresa May a signifié cet appui à l'entente, même si le texte n'a pas encore été officiellement ratifié et même si par référendum, le Royaume-Uni a décidé de quitter l'Union européenne comptant 28 pays.

Selon la ministre Freeland, la leader du gouvernement britannique a donné cette assurance à son homologue canadien Justin Trudeau lors de leur brève rencontre tenue dimanche à Hangzhou, en Chine, en marge du sommet des pays membres du G20.

À ce sommet, le premier ministre Trudeau et la délégation canadienne ont jusqu'ici fait l'éloge de l'accord canado-européen, le qualifiant de progressiste. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a aussi manifesté son enthousiasme.

Mme Freeland a souligné que l'entente canado-européenne offrirait au Canada l'accès à un marché de quelque 400 millions de personnes.

Cependant, le texte soulève des craintes en Europe, notamment en Allemagne, où on lui reproche de favoriser les corporations multinationales et d'être peu prometteur en matière d'emploi.

Souventes fois depuis le début du sommet de Hangzhou, le premier ministre Trudeau et la ministre Freeland ont fait part que les sentiments contre le libre-échange qui s'élèvent en Europe et aux États-Unis comportaient des risques.