Un huard moins élevé constitue peut-être une bonne nouvelle pour de nombreuses entreprises canadiennes, mais les consommateurs pourraient finir par voir grimper les prix des vacances dans de populaires destinations soleil, et avoir moins de raisons de faire des achats en ligne ou aux États-Unis.

Le dollar canadien a perdu 0,27 cent US, mercredi, pour clôturer à 92,56 cents US, un cours qu'il n'avait plus vu depuis octobre 2009. Mardi, il avait chuté de plus d'un cent US, à 92,83 cents US.

David McCaig, président de l'Association canadienne des agences de voyages (ACTA), a affirmé que l'affaiblissement du dollar canadien n'avait pour le moment eu que peu ou pas du tout d'impact sur les réservations de Canadiens souhaitant passer des vacances dans le sud. Il a cependant ajouté que si la tendance se maintenait, l'histoire pourrait se répéter.

En 2009, les agences de voyage à travers le pays avaient constaté une diminution du nombre de réservations faites par les Canadiens.

Au lieu de faire leurs valises et de se diriger vers le sud ou la mer Méditerranée, plusieurs Canadiens avaient choisi de passer leurs vacances à la maison ou de voyager au pays afin de tirer le maximum de leurs dollars.

Le secteur du tourisme pourrait être témoin du même phénomène si les prix des vacances commencent à grimper en raison de la chute du dollar canadien.

Pour le moment, cependant, les agences continuent de constater une forte demande pour des vacances dans les Caraïbes, aux États-Unis et en Europe, demande accentuée par le froid sibérien qui a récemment fait grelotter la majeure partie du Canada.

Pour la plupart, les vacances sont encore affichées aux prix de l'été dernier, alors que le dollar canadien était plus vigoureux. Ces prix devraient demeurer en vigueur pendant les prochains mois, mais ils augmenteront si le huard continue de perdre des plumes.